Le langage drague au Québec

Au Québec, la langue est le français. Cependant, il existe tout de même des termes spécifiquement québécois, surtout en matière de séduction qu'il est difficile de comprendre si on n'est pas de la région, mais qui peuvent être bien utile si l’on veut séduire un Québécois ou une Québécoise.

Dans la région de Québec, le français et l'anglais sont les deux langues officielles. Les Français qui ont quitté leur beau pays pour rejoindre la Belle Province pour commencer une nouvelle vie, passer des vacances, poursuivre leurs études ou pour visiter notre belle région, se devront d'apprendre les bases du langage québécois s'ils veulent communiquer avec les locaux. Pour vous permettre de mieux appréhender le langage québécois, nous avons choisi des exemples de dialogue que l'on peut voir dans la vie commune.

Premier exemple : nous allons aborder les termes pitoune, boite à poux, kick, ben, cute et chum

Théo et Pierre, des Français qui passent leurs vacances au Québec, sont en train de réfléchir à ce qu'ils feront pour leur dernière journée de vacance. En effet, il est difficile pour eux de choisir entre gravir le Mont-Royal ou se rendre dans les bars du Vieux-Montréal. Alors qu'ils sont assis en terrasse d'un bar, ils sont accostés par une belle pitoune qui dit à Théo : "Scuse-moi d'te casser la boite à poux, mais ma chum, la brune avec la jupe noire a eu un gros kick et elle dit que t'es ben cute !!!".

Alors, là on sort le dico et voilà ce qu'on y découvre :

- Pour les Québécois, une pitouche, c'est une très jolie femme qu'on prend plaisir à regarder.

- Pour les Québécois, une boite à poux, c'est la tête tout simplement.

- Pour les Québécois, un chum (que vous prononcez "tcheum"), c'est un(e) ami(e) ou un(e) peti(e) ami(e).

- Pour les Québécois, avoir un kick, cela veut dire apprécier quelqu'un, le trouver plaisant(e) et avoir envie d'aller au-delà de cette première attirance.

- Pour les Québécois, ben, cela peut vouloir dire : très, beaucoup ou vraiment.

- Pour les Québécois, cute (que vous devez prononcer kiout, cela veut mignon, mignonne, charmant ou charmante.

Deuxième exemple : nous allons aborder les termes cruiser, blonde, s'essayer, agace, sale et plombs

Michel donne un conseil à de ses amis au travail : "Si tu veux un conseil : tu devrais arrêter de cruiser c'te blonde, c'est celle du boss !!! Tu devrais laisser tomber cette agace-là devant les autres, même si elle possède de sales plombs !!!".

Alors, là on sort le dico et voilà ce qu'on y découvre :

- Pour les Québécois, cruiser (que vous devez prononcer crouser), cela veut dire draguer tout simplement.

- Pour les Québécois, une blonde, c'est une petite amie ou une femme.

- Pour les Québécois, s'essayer, c'est tenter sa chance.

- Pour les Québécois, le terme "sale" peut avoir plusieurs significations : beau, belle ou beaucoup.

- Pour les Québécois, vous l'aurez donc compris, le terme "plombs" veut dire "seins" tout simplement.

Troisième exemple : nous allons aborder les termes pogner, choker, capoter, avoir la chienne, mettre ses culottes et se matcher

Pierre se confie à son frère Luc et lui dit : "Tu sais, ça fait un moment que je ne pogne plus avec les femmes parce que je choke au moment où ça devient plus sérieux.". Luc lui répond : "Si une femme arrive à te faire capoter, relève-toi et passe à autre chose mon chum !!! Tu n'as pas à avoir la chienne, alors mets tes culottes sinon tu n’arriveras jamais à te matcher !!!".

Alors, là on sort le dico et voilà ce qu'on y découvre :

- Pour les Québécois, le terme "pogner" peut avoir plusieurs significations, c'est-à-dire avoir du succès, plaire, attraper ou prendre.

- Pour les Québécois, le terme "choker" (que vous devez prononcer "tchauquer") peut vouloir se dégonfler ou se défiler.

- Pour les Québécois, le terme "capoter" peut vouloir dire "ressentir une grande attirance pour quelqu'un", "se faire du souci", "être vraiment surpris" ou "être fou de joie".

- Pour les Québécois, l'expression "avoir la chienne" veut dire "avoir peur"

- Pour les Québécois, l'expression "mettre ses culottes" (que vous devez prononcer "mette ses culottes") peut vouloir dire "s"affirmer" ou "prendre son courage à deux mains".

- Pour les Québécois, le terme "se matcher" veut dire "se mettre en couple".