Relation amoureuse avec un(e) Québécois(e) : partie 2

Pour vous aider à ne pas faire de faux pas dans une relation avec un(e) Québécois(e), nous allons vous dire ce qu'il ne faut surtout pas faire :

- Parler de votre avenir : combien d'enfants est-ce que tu veux ? Comment veux-tu les appeler ? Etc.

- Ordonner de le voir.

- Lui demander son emploi du temps exact.

- Le ou la harceler au téléphone.

- Lors de votre première nuit ensemble, ne vous éternisez pas le lendemain matin.

- Fréquenter en solo ces ami(e)s, les contacter par téléphone ou leur envoyer une invitation sur Facebook. Attendez d'être plus intime avant de vouloir s'immiscer dans son cercle d'amis, ou au moins demandez-lui si ça la dérange. Vous devez savoir que les Québécois(es) ne sont pas très partageurs en ce qui concerne les ami(e)s.

Mais alors, comment réussir à affirmer sa vraie personnalité tout en veillant à ne pas briser les tabous québécois ? Ce n'est pas chose aisée et il vous faudra vraiment apprendre à composer. La chose primordiale à ne pas oublier, c'est qu'en aucun cas vous ne devez blesser votre partenaire. Vous devez réussir à lui faire voir votre façon de penser et votre façon de faire. Vous devez lui montrer que sa façon de faire n'est pas la vôtre. Par contre, ne lui posez pas d'ultimatums, car même s’il ou elle vous appréciait à la base, il ou elle vous fera bien comprendre que c'est fini entre vous.

Au Québec, les femmes sont particulièrement fières de leur indépendance qu'elle soit sexuelle ou financière. Voici quelques expressions de leur indépendance :

- Au Québec, vous n'invitez pas une femme à boire un café. Vous devez lui demander de sortir boire un café. Le terme "inviter" signifie que vous allez lui payer son café, mais les Québécoises ne l'entendent pas de cette oreille et ne veulent pas qu'un homme paye pour elles. Si vous lui offrez un coup à boire, elle vous offrira ensuite un coup à boire, ne refusez surtout pas sous peine de la vexer. Les Québécoises sont très indépendantes et elles ne veulent rien de voir à un homme. Si vous vous montrez trop insistant et que vous la forcez à accepter un verre de votre part, vous risquez la faire fuir.

- Au Québec, un grand nombre de femmes acceptent mal la galanterie. Lui tenir la porte, lui porter ses sacs, lui décaler sa chaise pour s'assoir sont autant de gestes qui sont plus assimilées à du machisme qu'à de la galanterie. Sur le dancefloor, une Québécoise se chargera elle-même de virer un homme qui l'importune et n'attendra aucune aide d'un homme. Au pire des cas, si elle n'y arrive pas toute seule, elle demandera un coup de main à ses copines pour virer ce pauvre type. Au pire du pire des cas, elle voudra juste que vous fassiez acte de présence, mais n'attendra pas de vous que vous le viriez à coup de pied au cul. Si vous voyez que le mec est toujours là à importuner votre blonde, alors intervenez plus vigoureusement et virez-le manu militari. A contrario, certaines Québécoises voudront que vous fassiez tout le contraire que je vous ai énoncé précédemment. Elles voudront un homme protecteur qui n'hésite pas à les couvrir de cadeaux. Vous les reconnaitrez facilement, car elles ne sortent leur porte-monnaie au moment de payer l'addition (alors que la majorité des Québécoises sortent leurs portes-monnaies pour régler la note pour bien montrer qu'elles ne veulent pas être invitées). Lors de votre périple amoureux au Québec, vous rencontrerez également des femmes qui voudront absolument vous payer le premier verre.

Voilà au vu de tous ce que je viens de vous énoncer, vous pouvez vous rendre compte que les Québécoises sont encore moins enclines à accepter de nouer une relation solide avec un touriste que les Québécois.

Je pense pouvoir affirmer que les sont encore moins portées que les à avoir une relation stable avec un étranger en visite. L’esprit féminin des Québécoises est plus pratico-pratique (pragmatique en français) que les Québécois et elles arrivent à se rendre compte tout de suite que ce type de relation est vouée à l'échec et qu'il ne vaut pas mieux gaspiller son temps.