Relation amoureuse avec un(e) Québécois(e)

Cet article a pour but de parler des relations amoureuses des Québécois ou des Québécoises. Avant de lire cet article, sachez que je vous expose mes idées que je ne considère pas comme la vérité absolue. J'ai essayé de dresser un constat général des relations de couples avec des Québécois (es). Alors, excusez-moi par avance si je heurte certaines personnes qui ne seraient pas d'accord avec moi. Dans cet article, je vais opposer les Françaises à leurs homologues québécoises lorsqu'on en vient à parler de relations de couple.

De nombreuses connaissances françaises de sexe féminin ne cessent de geindre sur le fait que les Québécois ne veulent pas s'engager dans des relations amoureuses et veulent pour la plupart des coups d'un soir. Ce n'est pas faux, la première raison est que, les touristes en vacance au Québec ont tendance à oublier que ce n'est jamais évident de commencer à s'attacher à quelqu'un qui ne restera pas au pays. La deuxième raison est avant tout culturelle. Pour mieux comprendre tout ça, je vais pour parler du déroulement de la création d'une relation entre une Québécoise et un Québécois.

Au début de leur histoire, les Québécois ne parlent jamais de leur avenir commun ou d'un quelconque engagement, c'est un sujet tabou au Québec. Ce tabou persiste jusqu'à ce qu'un membre du couple décide de déclarer sa flamme à l'autre. Tant qu'il n'y a pas de déclaration, la majorité des Québécois et Québécoises diront simplement qu'ils se fréquentent, mais qu'ils ne sont pas en couple. Vous ne les verrez jamais se dire "mon chum" ou "ma blonde" en public, une partie d'entre eux ne voudront même pas afficher de gestes de tendresse devant leurs amis. Si vous demandez à un(e) Québécois(e) s'il ou elle est en couple, il ou elle vous dira certainement qu'ils ne sont rien de plus que de bons amis.

En règle générale, il faut environ 3 mois avant de voir un couple de Québécois s'assumer au grand jour. Bien entendu, ce délai varie selon les personnes et certaines d'entre elles afficheront leur amour bien plus tôt. Que ce soit au Québec ou ailleurs, on se pose rarement la question "est-ce qu'on est un couple ?", on le ressent dès lors que l'on échange nos sentiments l'un envers l'autre. Ce n'est qu'à partir de cette déclaration que les couples de Québécois commencent à assumer leur amour au grand jour et sont d'accord pour être considérés comme un véritable couple.

À la lumière de ces faits, il est beaucoup plus compréhensible qu'une Française est du mal à assimiler que son "chum" essaye de lui faire comprendre (de manière trop brutale) qu'elle va un peu trop vite en besogne et qu'il n'est pas prêt à s'engager. Il faut que vous sachiez qu'au Québec, les personnes qui vont trop vite en amour sont qualifiées de personnes sans fierté prêtes à tout pour se mettre en couple. Cette manière de fonctionner aura pour conséquence, dans la majorité des cas, la rupture. Sinon, votre chum ou votre blonde vous considérera comme un amant ou une maitresse, mais certainement pas comme une relation sérieuse.

D'ailleurs, arrêtons-nous deux secondes sur les relations adultères au Québec. Chez les personnes âgées de moins de 35 ans, les relations adultères sont pour le moins fréquentes. De plus, elles sont bien plus tolérées qu'en France. Au Québec, coucher avec quelqu'un pendant des semaines, des mois et des années sans être en couple avec, est possible. Bien qu'elles soient admises et tolérées, ce type de relation n'est pas forcément vu d'un bon oeil.

Alors, comment faire la différence entre le début d'une relation sérieuse et le début d'une relation adultère ? Alors là, c'est compliqué. Cela peut prendre temps avant de réussir à déterminer quels sont les sentiments de chaque protagoniste. Pour corser la chose, sachez que lorsqu’une histoire débute, de nombreux Québécois(es) ne se voient qu’une ou deux fois par semaine. Du coup, si vous vous voyez de plus en plus fréquemment, cela peut vouloir dire que votre relation évolue et commence à devenir de plus en plus sérieuse. Mais en attendant cette évolution, on stresse et on se pose tout un tas de questions.

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